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Dans Citadelles, le but de chaque joueur est de bâtir la cité médiévale la plus prestigieuse. Pour y parvenir, chacun va devoir acquérir de l'or et s'adjoindre les services de notables locaux.
Cependant, régner sur une ville demande plus que de l'or. Les dames, seigneurs et notables locaux auront leur rôle à jouer. Chaque tour, les joueurs choisissent un nouveau personnage en secret et bénéficient du pouvoir qui découle de sa position, tel que construire plus vite, détruire un quartier, assassiner, voler, remplir son trésor, protéger sa cité, piocher plus de cartes…
Initialement paru en 2000, Citadelles est aujourd'hui considéré comme l'un des grands classiques du jeu de société moderne. Sa popularité a amené la parution quelques années plus tard d'une extension, La Cité Sombre, qui connut le même succès retentissant. Au cours des années, le jeu a été publié dans plus de vingt-cinq langues, dans des éditions aux formats très divers.
Cette version classique de Citadelles est, pour l'essentiel, identique à la toute première édition, dont elle reprend les 8 personnages. Seules quelques cartes Quartier ont été remplacées, et certains points de règles mineurs modifiés ou clarifiés.
Une partie de Citadelles dure un certain nombre de tours de jeu, qui se composent de deux phases : le choix des personnages et les tours des joueurs.
Au début de chaque tour de jeu, les joueurs se passent les cartes Personnage et en choisissent chacun une. Chaque personnage dispose d'un pouvoir particulier, comme voler l'or d'un autre joueur ou détruire un quartier. Après la phase de sélection viennent les tours des joueurs : durant son tour, chacun reçoit de l'or ou des cartes, et peut ensuite bâtir un quartier et utiliser les pouvoirs de son personnage.
Phase 1 : Choix des Personnages
Le joueur qui détient la Couronne mélange les 8 cartes Personnage. Il en écarte ensuite au hasard un certain nombre face visible, puis une face cachée, au centre la table, comme indiqué dans le tableau fourni. Les cartes ainsi écartées ne seront pas utilisées durant ce tour de jeu, et c'est parmi les cartes restantes que les joueurs pourront choisir leur personnage.
Le joueur qui détient la Couronne regarde ensuite les cartes Personnage qui n'ont pas été écartées et en choisit une, qu'il pose face cachée devant lui. Il passe alors les personnages restants au joueur sur sa gauche, qui fait de même, et ainsi de suite. Lorsque le dernier joueur a choisi l'un des deux derniers personnages, il place la carte restante, face cachée, avec celles écartées au début du tour de jeu.
Phase 2 : Tours des Joueurs
Les tours des joueurs ne se succèdent pas dans le sens des aiguilles d'une montre, mais dans le sens croissant des numéros d'ordre qui figurent sur les cartes Personnage.
Le joueur qui détient la Couronne appelle les personnages, l'un après l'autre, en commençant par le numéro « 1 » (l'Assassin). Lorsqu'un personnage est appelé, le joueur qui l'avait choisi révèle sa carte Personnage et joue son tour.
Au début de son tour, un joueur doit d'abord, au choix :
Le joueur peut ensuite bâtir un quartier dans sa cité. Pour ce faire, il pose devant lui l'une des cartes Quartier de sa main, en payant à la banque le coût en or indiqué sur la carte. Un joueur ne peut bâtir qu'un seul quartier par tour, et ne peut pas le faire s'il en possède déjà un identique (de même nom) dans sa cité.
Une fois que le joueur appelé a terminé son tour, ou si personne n'a révélé le personnage appelé, le joueur qui détient la Couronne appelle le personnage suivant, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils aient tous été appelés ou que tous les joueurs aient effectué leur tour. Un nouveau tour de jeu commence alors.
Lorsqu'un joueur bâtit son septième quartier, sa cité est considérée comme complète. On termine le tour en cours et la partie prend fin. Une cité peut cependant comprendre plus de 7 quartiers.
À l'issue de la partie, les joueurs calculent leur score et celui qui totalise le score le plus élevé est déclaré vainqueur. En cas d'égalité, c'est le joueur ex aequo qui a révélé le personnage au numéro d'ordre le plus élevé lors du dernier tour. Un personnage assassiné n'est pas considéré comme révélé.
| Créé par | Bruno Faidutti |
| Édité par | Edge |
| Difficulté | Moyenne |
J'ai ressorti ce jeu pour une partie à 6 joueurs. (Pour info j'ai la seconde édition) ET quelle plaisir de retrouver ce jeu qui est juste un must have. On bluff tout le temps, on s'amuse et les illustrations sont tops.
C'est simple à prendre en main et c'est clairement le meilleur jeu de bluff dans le genre. Merci pour ce jeu qui est une merveille.
Ceci n'est que mon avis personnel mais j'ai vraiment peu aimé les parties que j'ai fait à plus de 4.
En effet il y a des rôles très sympathiques comme l'assassin qui va assassiner un rôle ou le voleur qui va en voler un autre mais lorsqu'on est 5 ou 6 à jouer par exemple ces personnages n'ont que très peu d'utilité puisqu'il joue en premier et doivent au hasard choisir un personnage qui n'a peut-être pas été choisi par la personne qu'on essaie de freiner résultats on vient peut-être d'assassiner le rôle du joueur qui est largement à la traîne et qui va encore moins progresser pendant ce temps-là le joueur qui est en avance continue de gagner de l'avance. Enfin chacun a besoin de savoir ce qu'il s'est passé avant pour pouvoir prendre sa décision et le jeu peut prendre donc énormément de temps si on joue à beaucoup.
À deux ou à 3 on prend deux rôles ce qui fait qu'on se pose la question du rôle que les autres ont pris ainsi il est critique de prendre l'assassin pour assassiner un des rôles de l'autre mais aussi le voleur tout autant pour embêter l'autre que pour pas qu'il nous embête et de plus il y a une vraie force de guessing puisque on sait très bien que l'autre joueur va certainement avoir besoin de prendre cette carte et il le sait et je sais qu'il le sait et il sait que je sais qu'il le sait.. du coup est-ce qu'il va la prendre ?
C'est un de mes jeux préférés à deux quand on connaît bien son adversaire et qu'on adore se faire des crasses !
Ce jeu est un grand classique et je comprends parfaitement pourquoi.
Assez simple a prendre en main et en 1 tour tout est clair pour tout le monde.
Ce jeu est très bon et toujours très agréable.
Il est vrai que lorsque l'assassin arrive à vous flinguer 3 tours de suite (certes faut déjà pas être chanceux en changeant de personnage mais ce fut mon cas) ; la on peut clairement dire que c'est cuit et la suite in fine est un peu longue.
Maintenant il est vraiment bien comme jeu et mérite sa renommée.
Un classique du jeu et du genre. Des rôles cachés permettant de renverser la partie, du bluff intéressant, une course à la construction de bâtiments (et donc de points). On réfléchit pour ne pas se faire tuer par l'assassin ni voler par le voleur tout en cherchant de bons pouvoirs pour avancer dans sa partie !
Allez, petit bémol : certains joueurs peuvent craquer quand ils se font torpiller à chaque tour ! Ca fait aussi le charme du jeu en soi !
L'un des premiers jeux de société modernes que j'ai découvert, vers lequel je reviens toujours avec plaisir, et pas seulement à cause de la nostalgie ! Ces rancunes tenaces parce que l'assassin nous empêche de jouer ou que le voleur nous détrousse, cette élaboration de stratégie (piocher ou prendre des pièces ? Construire ce petit bâtiment, au risque qu'il soit détruit par le condottiere, ou attendre d'être plus à l'aise financièrement pour construire un bâtiment plus imposant, qui rapportera plus de points ?) qui ne se ressemblent pas nécessairement d'une partie à l'autre... et quelle frustration quand l'adversaire joue la vitesse alors qu'on avait encore tant de belles constructions en main, et tout prévu pour les prochains tours ! Je le préfère à Love letter et tiens, écrire ce commentaire m'a bien donné envie d'aller en refaire une partie.
Savez-vous ce qu'est un Condottiere ? La réponse à la fin de l'article !
Jeux de bluff, de diplomatie et de stratégie, Citadelle est un jeu de cartes ou le but sera de bâtir une prestigieuse cité. Pour cela vous allez devoir poser des cartes de quartier qui ont un coût différent en pièces d'or, plus le prix sera élevé et plus vos points en fin de partie seront grands. Le joueur avec le plus de richesse dans sa cité gagnera la partie après la pose d'un septième quartier par l'un d'eux.
À chaque tour, les joueurs vont devoir choisir un personnage parmi les 8 notables disponibles, qui vous aidera par leur capacité unique à bâtir votre cité, mais aussi à assassiner un autre joueur, le voler ou gagner plus d'or.... Les cartes de notables ont un numéro et les joueurs se dévoilent un par un suivant l'ordre croissant de 1 à 8. Un joueur dévoilé fait son tour de jeux et on dévoile un autre joueur et ainsi de suite.
Dans se jeux on cherche en permanence à trouver le notable choisi par nos adversaires, les quartiers posés ainsi que nos ressources peuvent donner des indications sur nos choix amis c'est un jeu ardu. On va détester les amis avec qui on joue un peu comme dans Oriflamme.
Ici vous verrez l’édition classique en photo, avec des graphismes que personnellement je préfère. Une réédition existe avec des illustrations plus colorées et un dessin moderne suivant les gouts de chacun. Est disponible également un coffret quatrième édition comprenant les extensions.
Citadelle est un petit jeu, mais qui est très riche et complet. Plein de subtilité, de fourberies, de pièges. Les parties sont tendues, mais drôles, on se plait à bluffer et à essayer d'entrevoir les sombres plans machiavéliques des autres notables.
Un jeu jouable de 2 à 7 joueurs, mais quand même plus sympa à partir de trois. Les partis durent environ une heure pour un public de 11 ans et plus.
Réponse : Un condottiere était le nom que l'on donnai à un chef d'armée de mercenaires. Il est ici le numéro 8 des notables disponible et a le pouvoir de détruire des quartiers adverses.
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